l'assemblée
des femmes
d’après la comédie d’Aristophane
et des textes contemporains.
Dans cette création il est question de la place des femmes dans la cité, de leurs rapports au pouvoir, à la démocratie, aux hommes... et vice versa. Le point de départ : « L’assemblée des femmes » d’Aristophane. Utopie et satire, cette comédie antique fait l’hypothèse joyeuse d’un coup d’état féministe.
À l’aube, des femmes parées de barbes, vêtues de manteaux et de souliers dérobés à leurs maris sont réunies pour se rendre à l’assemblée du peuple (des hommes) et y faire adopter la décision de confier le pouvoir exclusivement aux femmes.
Au matin, des hommes s’éveillent, contraints pour sortir de chez eux de se vêtir des habits de leurs épouses...
Cette inversion des rôles entre hommes et femmes bouleverse gaiement l’ordre établi où règne la répartition inégale et rigide des pouvoirs entre les sexes, qui bride l’épanouissement de tous. La mise en scène de cette “Assemblée des femmes” fera dialoguer librement la comédie d'Aristophane avec des textes empruntés à l’actualité des mouvements féministes contemporains.
Le féminisme est une aventure collective,
pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres.
Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages
des femmes aux petits acquis des hommes,
mais bien de tout foutre en l’air.
Virginie Despentes, extrait de « King Kong Théorie ».
La comédie d’Aristophane nous rappelle que le théâtre est cette place publique où tout peut se jouer, se rêver et se dire, lieu d’une parole libre et critique, espace d’un débat démocratique et politique partagé entre acteurs et citoyens. Notre Assemblée des femmes emprunte donc à la comédie d’Aristophane sa structure, ses scènes et ses personnages, et se réinvente avec des références empruntées à l’actualité littéraire et politique. Dans un univers résolument contemporain, c’est l’engagement des acteurs tout autant dans le jeu de la comédie que dans l’adresse aux spectateurs qui fera de notre Assemblée des femmes, une utopie politique joyeuse fondée sur l'inversion des rôles et la réconciliation des genres.
Géraldine Benichou
diffusion
9 mars 2013
théâtre de vénissieux
du 16 au 19 octobre 2012
Salle Genton, Lyon 8
les 11 et 12 octobre 2012
Sémaphore, Irigny
30 mai 2012
Théâtre de Bourg-en-bresse
les 24 et 25 mai 2012
C.C. Charlie Chaplin, Vaulx-en-velin
l'équipe
Géraldine Bénichou
adaptation et mise en scène
Amandine Fonfrède
Scénographie
Marie-frédérique Fillon
Costumes
Thomas Chazalon
Lumières
Yannick Vérot
Son
Cécile Auxirre-Marmouget
Anne Geay, Claire Semet
Sylvain Bolle-Reddat
Gérald Robert-Tissot
Jeu
production
Théâtre du Grabuge, coproduction
avec le C.C. Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin