concert hommage
à lili boniche
Un concert inédit en hommage au crooner de la Casbah
Lili Boniche, un des derniers survivants de la culture judéo arabe d’Algérie, s’est éteint dans la discrétion en mars 2008. Il contestait d’ailleurs l’appellation « judéo arabe » : «Est-ce qu’on dit d’un musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout ».
Star des années 30 et 40 à Alger comme à Paris, redécouvert dans les années 90, il a crée un style où se mêlent les sonorités typiques de la musique populaire algéroise (flamenco, arabo-andalou, paso-doble, mambo) et tradition juive… Ses chansons en « francarabe » ont fait danser plusieurs générations de toutes confessions. Le plus sûr moyen de tuer une culture, c’est de la confiner. C’est ce que proclament haut et fort les chansons de Lili Boniche. Un credo que partage Salah Gaoua qui sera entouré pour l’occasion de 9 musiciens d’horizons géographiques et musicaux divers. De cette rencontre naîtra un concert inédit en hommage au crooner de la Casbah.
C'était en 1999, à l'Olympia à Paris, une salle comble mêlant émotion et ferveur. Sur scène, un quasi-octogénaire plus très solide dont la moitié de la salle connaissait par cœur les refrains et pressentait que ça risquait d'être le dernier concert public.
Lili Boniche, un des derniers survivants de la culture judéo arabe d’Algérie, s’est éteint dans la discrétion en mars 2008. Il contestait d’ailleurs l’appellation judéo arabe : « Est-ce qu’on dit d’un musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout ».
Star des années 30 et 40 à Alger comme à Paris, redécouvert dans les années 90, il a créé un style où se mêlent les sonorités typiques de la musique populaire algéroise (flamenco, arabo-andalou, paso-doble, mambo) et la tradition juive…
Ses chansons en “francarabe” ont fait danser plusieurs générations de toutes confessions. Les chansons de Lili Boniche le proclament haut et fort : le plus sûr moyen de tuer une culture, c’est de la confiner. Un credo que partage Salah Gaoua qui s’est entouré de six complices d’horizons géographiques et musicaux divers pour cet hommage inédit au crooner de la Casbah.
diffusion
24 octobre 2012
Salle Genton, Lyon 8
25 octobre 2012
salle gérard phillipe, lyon
14 février 2015
Salle Genton, Lyon 8
21 juin 2015
bv. des etats-unis, lyon
3 décembre 2015
e.c. django reinhardt, strasbourg
l'équipe
salah gaoua
Conception & chant
amar chaoui
percussions
kheireddinne kati
banjo & mandol
malik kerrouche
guitares
mokrane adlani
violon
hichem takaoute
basse & contre basse
blaise batisse
piano
production
Production Théâtre du Grabuge, Coproduction Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche, Centre Culturel Français d’Alger